À Propos
À propos
Issu d’une famille de musiciens, Alexis Maingaud entame son parcours musical dès l’âge de six ans par le violon. Bercé dès son plus jeune âge par la musique de Wagner, Brahms, Khatchatourian, Ravel, Debussy, Chostakovitch, Saint-Saëns ou Dukas, il ne cessera de vouloir reproduire ce qu’il entend sur le piano familial.
Après plusieurs années aux différents pupitres de violon de l’orchestre des jeunes de l’École Nationale de Musique d’Aulnay-sous-Bois, il choisira finalement le piano, qu’il pratique alors en autodidacte depuis plusieurs années.
Après des études d’écriture, de composition et de direction d’orchestre, il entre dans la classe d’orchestration de Guillaume Connesson au conservatoire régional de La Courneuve-Aubervilliers. Parallèlement à son cursus musical, Alexis Maingaud obtient une licence en Musicologie (Sorbonne - Paris IV) et un diplôme d’études supérieures des techniques du son (ESRA Paris). Cette dernière expérience lui permet de rencontrer bon nombre de jeunes réalisateurs en devenir, pour lesquels il écrira ses premières partitions pour l’image.
Passionné de cinéma depuis son plus jeune âge, il écume les salles obscures tout au long des années 90, découvrant parmi les plus grands divertissements qu’allait produire le cinéma américain. L'une de ses expériences les plus marquantes sera le film Coeur de Dragon, qu’il découvre à l’âge de huit ans. C’est la première fois qu’il sort en larmes d’un cinéma. Il comprend immédiatement que c’est en grande partie grâce à la musique de Randy Edelman.
C’est près de vingt ans plus tard, après avoir composé plus d’une centaine de courts métrages, plusieurs documentaires et bon nombre de publicités pour le monde entier, qu’il écrira sur plus d’un an la partition du premier long métrage d’Olivier Wright, Psi (2017). En 2018 il signe la partition du film Franco-Anglais The Sonata du réalisateur britannique Andrew Desmond, mettant en scène Simon Abkarian et Rutger Hauer. Pour l’occasion, il dirige l‘Orchestre National d’Ile de France et inaugure le tout nouveau studio d’enregistrement de l’orchestre.
À la croisée des chemins entre art symphonique classique, formation minimaliste, expérimentations sonores et synthèse modulaire, Alexis Maingaud puise avant tout son inspiration dans le langage cinématographique : le mouvement, le son, la lumière.
Prix
Récompenses
FilmQuest (USA) 2019
Meilleure Musique pour un long métrage - The Sonata (rea: Andrew Desmond)
Wreak Havoc Horror Film Festival (USA) 2019
Prix de la Meilleure Musique Originale - Blossom (rea: Natacha Thomas)
Independent Horror Movie Awards (USA) 2018
October Award / Meilleure Musique - Blossom (rea: Natacha Thomas)
Wasteland Film Festival (USA) 2018
Music Video Honorable Mention - Red Tale (rea: Natacha Thomas)
Eurasian Film Festival (Russia) 2017
Meilleure Musique - Silhouette (rea: Bertrand Cazor)
Nominations
Parma International Music Film Festival (Italy) 2019
Violette d'Or / Meilleure Musique pour un long métrage - The Sonata (rea: Andrew Desmond)
McMinnville Short Film Festival (USA) 2019
Meilleure Musique Originale - La Rage (rea: Aurélien Mathieu)
La Baule Film Festival (France) 2017
Meilleure Musique - Red Tale (rea: Natacha Thomas)
Critiques
"L'autre star de La Sonate est sans conteste la partition centrée sur les cordes d'Alexis Maingaud, qui donne vie à la composition principale du film d'une manière si obsédante et belle qu'elle donne presque envie de fermer les yeux et de savourer le son du film..."
"D'abord et avant tout, dans un film sur la musique classique, on s'attendrait à ce qu'il y ait des compositions de premier ordre. La Sonate et son compositeur français primé Alexis Maingaud ne déçoivent pas. Non seulement la partition est merveilleusement faite, mais la Sonate elle-même est un morceau de musique intéressant."
"Pour un film sur des personnages obsédés par la musique, la partition devient un élément encore plus important que la normale. Heureusement, la partition est d'un calibre suffisamment élevé et le travail sur la sonate très recherchée que nous entendons fonctionne. Ce serait affreux si c'était une pièce fade et simpliste, étant donné qu'un homme est censé avoir passé sa vie à y travailler. Le compositeur Alexis Maingaud contourne les pièges et crée une musique enchanteresse et complexe, plus que digne de l'histoire."
"Tout dans ce film déborde de classe, de la cinématographie à la musique du film."
"D'un autre côté, comme on peut l'imaginer, la partition d'un film intitulé La Sonate joue un rôle clé. Le compositeur Alexis Maingaud livre vraiment avec son travail obsédant, qui joue sur presque toutes les scènes du film. La partition de Maingaud est tout aussi belle et enveloppant comme l'imagerie du film. Le son ajoute de la richesse pour contraster les couleurs ternes de la vieille structure négligée et de son paysage morne."
"Je m'en voudrais de ne pas mentionner la partition car, honnêtement, avec un film intitulé LA SONATE, il faut une partition décente. Le compositeur Alexis Maingaud le fait complètement sortir du parc et, une fois la chanson principale du film réunie, c'est vraiment quelque chose qui vous fera frissonner le dos lorsque vous contemplerez ce qui se passera une fois la chanson terminée. La composition de la partition du film aide également à créer un équilibre entre l'obscurité évoquée à l'écran et la cinématographie, créant une image supplémentaire de cette horreur gothique que ce film ne cessait de me rappeler."